NAO OGF 2021: ACTE IV

SANS ACCORD DES SYNDICATS REPRESENTATIFS, LA DIRECTION EST DANS L’OBLIGATION D’ORGANISER UNE 4ème REUNION EXCETIONNELLE!

Cyrille SOTTILE (CF3), Johan DOUSSON (GEEX), Thierry ROUSSEAU (CHAUFFEUR-PORTEUR) et Xavier BOUTET (CF2) sortent de l’acte III des NAO.

Notre syndicat confirme que ces trois premières réunions ont porté sur deux négociations:
– les NAO où notre rôle n’est que revendicatif et consultatif
– L’accord relatif à la simplification des primes et indemnités où notre rôle est de décider (sans accord majoritaire cela ne passera pas).
Hors, la Direction a construit ses propositions NAO sur le postulat que l’accord soit signé, sans tenir compte de nos revendications. Nous avons donc un levier d’action sur ces NAO 2021 et nous l’utiliserons pour notre décision finale!

En aparté, nous voici plongé dans le monde de la négociation d’entreprise et il ne faut pas se démotiver devant un refus de nos revendications par la direction. C’est plus subtil et c’est un jeu de patience et chez FO avec notre opiniâtreté habituelle, nous savons être patient!

Ainsi, en sortie de NAO 3 la direction a bien compris qu’elle n’avait pas la garantie d’une majorité de signature. Elle nous a donc proposé une 4ème réunion mercredi prochain. Maxime Sanroma et Xavier BOUTET y participeront. L’insistance de la Direction montre sa volonté à obtenir cet accord.

Pour les NAO 2021, si aucune de nos revendications n’aboutie, il sera peu probable que FO OGF  en soit signataire. 

Pour l’accord, nous avons posé 4 revendications fermes à la direction:
1- La prime poids lourd: 50,00e par mois sur 13 mois à la place de 40
2- La prime d’éloignement: qu’elle soit calculée sur une base de 20 jours au lieu des 13 annoncées par la direction soit 508,00e sur 13 mois à la place des 330 proposées.
3- L’allocation Spéciale Grand Paris et RP: 100 euros par mois sur 13 mois au lieu des 92e annoncés.
4- Pour les titres restaurant et indemnités de panier: Nous demandons le retrait pur et simple de cette mesure.

Ne soyons pas naïfs, de toutes ces primes listées, celle qui importe le plus aux yeux de la direction est celle des repas car à ce jour elle pronostique que 400 salariés en « bénéficient » sans y avoir peut-être droit et qu’elle est donc potentiellement en défaut face à l’URSSAF. En effet, nous soupçonnons que nombre de DSO l’utilisent comme moyen de palier à la faible rémunération de leurs collaborateurs. Nous demandons une cartographie de ces 400 salariés, l’Ile de France risque de réserver de grosses surprises..

Tout cela ne fait que démontrer que nous avons un vrai problème sur le faible niveau de nos rémunérations et cela légitimise notre principale revendication: 

 L’AUGMENTATION GENERALE DES SALAIRES!